L'EPOPEE MARTIENNE  - 1921


Ed.Encrage

de Théo VARLET
Ed.Encrage
ISBN 2-906389-61-7
Illustrations originales de Guillaume Sorel 

L’ÉPOPÉE MARTIENNE
suivi de LA BELLE VALENCE
(ŒUVRES ROMANESQUES COMPLÈTES, I)

Textes présentés et commentés
par Joseph Altairac, Michel Meurger,
Pierre Stolze et Alfu.

A partir d’une idée fournie par Octave Jonquel, Théo Varlet, né à Lille en 1878 et mort à Cassis en 1938, rédige, à la demande de l’éditeur amiénois Edgar Malfère, l’un des grands textes de la littérature de science-fiction française classique sur le thème martien : L’Epopée martienne — en deux volumes : Les Titans du ciel et L’Agonie de la Terre. A l’image de H.G. Wells, mais dans une thématique bien différente, il relate l’invasion de notre planète par les extraterrestres.

Pour en savoir plus : Littérature Française d'avant-guerre

Dans La Belle Valence, écrit en collaboration avec André Blandin, Varlet utilise le thème du voyage dans le temps et envoie dans l’Espagne de l’Inquisition des Poilus de la Grande Guerre qui vont s’allier aux Musulmans.

Ce premier « omnibus » à la manière Encrage est le premier tome de la réédition complète des œuvres de science-fiction de Varlet, poète, traducteur — entre autres de Stevenson — et collaborateur de nombreuses revues.

Ce livre est illustré par Guillaume Sorel,
connu pour la série L’Ile des morts chez Vent d’Ouest.

Sommaire
1 - Joseph ALTAIRAC, Théo Varlet, poète cosmique, pages 7 à 9, Préface
2 - Théo VARLET & Octave JONCQUEL, Les titans du ciel, pages 13 à 117, Roman
3 - Théo VARLET & Octave JONCQUEL, L'agonie de la Terre, pages 121 à 208, Roman
4 - Michel MEURGER, Les martiens sont là, pages 209 à 215, Article
5 - Pierre STOLZE, Théo Varlet ou le poète surmené, pages 216 à 223, Article
6 - ALFU, Qui a écrit "L'Epopée martienne" ?, pages 224 à 225, Article
7 - La belle Valence, pages 229 à 324, Roman
8 - Joseph ALTAIRAC, Mais qui a donc inventé la première machine à voyager dans le temps ?, pages 325 à 328, Article
9 - Pierre STOLZE, "La Belle Valence". Pour une science-fiction de la subversion et de la jubilation, pages 329 à 334, Article 

Souvenez-vous du 22 juin 1978. Les Martiens lancent leur première torpille contre la terre. Paris, le centre du "Directoire terrestre" est détruit. C'est bientôt "la saison des torpilles", un déluge de feu et de gaz acide auquel nulle cité de la Terre n'échappe, pas même les Jeux olympiques de Tombouctou. La conquête du globe a commencé et les ultimes Terriens devront ruser pour évacuer ces êtres sans scrupule et maintenir l'ordre contre les hordes humaines cédant à la panique ou aux épidémies de "bronchite martienne".

Inspirée des idées d'Octave Joncquel, un adepte de Jules Verne, L'Épopée martienne est écrite par Théo Varlet à la demande de l'éditeur Malfère. Elle est publiée en deux volumes, Les Titans du ciel et L'Agonie de la terre entre 1921 et 1922 et constitue une nouvelle version de La Guerre des mondes de Wells dont la lecture a enthousiasmé le cosmographe Varlet. Celui-ci se démarque du modèle qu'il adapte à son rêve, souvent proféré, d'une humanité “intelligente” guidée par les savants. Les évocations apocalyptiques témoignent de sa puissance verbale. Le résultat est implacable, prenant. Il vire au baroque lorsque Théo Varlet ne se contrôlant plus mêle aux fresques grandioses ses préoccupations technico-spirites. En effet, outre l'apparition du "cosmogramme" interstellaire et du "rotatif" (version 1920 de l'hélicoptère) une procédure de réincarnation des âmes martiennes est imaginée. Et curieusement, c'est la métempsycose qui sauvera la terre

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