 de
Ian WATSON CALMANN-LEVY(1978) Coll. Dimension SF Isbn : 2-7021-0238-7
Traduction:Danièle NEUMANN
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Quatriéme
de couverture : Le genre martien est parmi nous. Un
engin soviétique en perdition l'a répandu sur le village des Andes où il s'est
échoué. Une seule poignée de sable rouge de Mars peut-elle changer le cours
de l'histoire humaine ? La plupart des Indiens contaminés meurent au bout
de quelques jours. Mais l'in deux, Julio, connaît une seconde naissance : en lui
se réincarne l'inca, mi-homme mi-dieu, investi de nouveaux pouvoirs et d'une
perception accrue de la réalité, qui va restaurer la dignité de son peuple
exploité. Les trois cosmonautes américains qui s'apprêtent à débarquer sur
Mars connaîtront-ils semblable métamorphose ? Car les plus-qu'humains
existent désormais : ils naissent du sable martien. Comment ? Combien
dureront-ils ? C'est le secret de ce nouveau roman ou Ian Watson montre,
comme il le fait depuis l'enchâssement, qu'il n'existe pas de domaine fermé à la
science-fiction.
PROLOGUE
A trente mille kilomètres
de la terre, la sonde Zayits* fonçait
pour effectuer sa rentrée dans l'atmosphère.
Le robot " Lièvre " allait se
poser en douceur sur les champs de neige
du Kazakhstan. Ses parachutes de freinage
s'ouvriraient à six mille mètres. A quatre
mille mètres, le parachute principal, de
couleur orange, s'ouvrirait à son tour.
Sa corolle déployée trancherait sur la neige,
qui, bien que le plus fort de l'hiver fût
déjà passé, recouvrait encore le sol russe
d'un duvet blanc et craquant.
Du flanc du robot "
Lièvre" , fusa un léger panache d'oxygène
et de minuscules débris de métal. Au centre
de contrôle de Tyuratam les observateurs
aux télémètres, désespérés, annoncèrent
l'échec de la dernière et principale correction
de trajectoire. Le " Lièvre "
était blessé. Ils n'avaient aucun moyen
de redresser la course du vaisseau. Ironie
du sort : l'angle de plongée était resté
le même. L'engin pouvait toujours effectuer
sa rentrée dans l'atmosphère sans être totalement
carbonisé. Pourtant le " Lièvre "
fonçait vers une zone de l'atmosphère à
quelques degrés au sud de l'Équateur et
se trompait de pays.
Le parachute principal
devait toujours s'ouvrir automatiquement
à quatre mille mètres. Mais les Andes culminaient
plus haut. Et le haut plateau habité - l'Altiplano
bolivien - qu'elles entourent s'élève à
cette hauteur, dans l'air raréfié, comme
un faubourg de l'espace... *Zayits
en russe veut dire Liévre
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Extrait
du roman
J'ai
eu du mal à finir ce roman, non que le sujet ne m'intéressait
pas mais la façon de Watson de le traiter ne me plaisait
pas . Datant de 1977, il est entaché des tentatives de
l'époque d'écrire une SF "moderne", pléonasme subtil,
Watson s’appesantit plus sur l'aspect psychologique des
évenements ce qui nuit fortement à son intêret . L'idée
d'un paralléle entre le mineur andin se prenant pour
le nouvel inca et l'astronaute se prenant pour Dieu
car tous deux infectés par le virus martien ne m'a pas
convaincu .
A
lire, ne serait-ce que pour me contredire ...
Critiques
1978/04 - OPTA, Coll. Fiction (revue); n°289 par BOZZETTO Roger 1978/06
- FUTURS PRESSES Ed., Coll. Futurs; n°1
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