L'Inca de Mars - 1977 - The martian inca



de Ian WATSON
 
CALMANN-LEVY(1978) Coll. Dimension SF
Isbn : 2-7021-0238-7 Traduction:Danièle NEUMANN

 Quatriéme de couverture :
 
Le genre martien est parmi nous.
  Un engin soviétique en perdition l'a répandu sur le village des Andes où il s'est échoué.
  Une seule poignée de sable rouge de Mars peut-elle changer le cours de l'histoire humaine ?
  La plupart des Indiens contaminés meurent au bout de quelques jours. Mais l'in deux, Julio, connaît une seconde naissance : en lui se réincarne l'inca, mi-homme mi-dieu, investi de nouveaux pouvoirs et d'une perception accrue de la réalité, qui va restaurer la dignité de son peuple exploité.
  Les trois cosmonautes américains qui s'apprêtent à débarquer sur Mars connaîtront-ils semblable métamorphose ?
  Car les plus-qu'humains existent désormais : ils naissent du sable martien. Comment ? Combien dureront-ils ?
  C'est le secret de ce nouveau roman ou Ian Watson montre, comme il le fait depuis l'enchâssement, qu'il n'existe pas de domaine fermé à la science-fiction.

PROLOGUE

A trente mille kilomètres de la terre, la sonde Zayits*  fonçait pour effectuer sa rentrée dans l'atmosphère. Le robot " Lièvre " allait se poser en douceur sur les champs de neige du Kazakhstan. Ses parachutes de freinage s'ouvriraient à six mille mètres. A quatre mille mètres, le parachute principal, de couleur orange, s'ouvrirait à son tour. Sa corolle déployée trancherait sur la neige, qui, bien que le plus fort de l'hiver fût déjà passé, recouvrait encore le sol russe d'un duvet blanc et craquant.

Du flanc du robot " Lièvre" , fusa un léger panache d'oxygène et de minuscules débris de métal. Au centre de contrôle de Tyuratam les observateurs aux télémètres, désespérés, annoncèrent l'échec de la dernière et principale correction de trajectoire. Le " Lièvre " était blessé. Ils n'avaient aucun moyen de redresser la course du vaisseau. Ironie du sort : l'angle de plongée était resté le même. L'engin pouvait toujours effectuer sa rentrée dans l'atmosphère sans être totalement carbonisé. Pourtant le " Lièvre " fonçait vers une zone de l'atmosphère à quelques degrés au sud de l'Équateur et se trompait de pays.

Le parachute principal devait toujours s'ouvrir automatiquement à quatre mille mètres. Mais les Andes culminaient plus haut. Et le haut plateau habité - l'Altiplano bolivien - qu'elles entourent s'élève à cette hauteur, dans l'air raréfié, comme un faubourg de l'espace...
*Zayits en russe veut dire Liévre

 Extrait du roman

J'ai eu du mal à finir ce roman, non que le sujet ne m'intéressait pas mais la façon de Watson de le traiter ne me plaisait pas . Datant de 1977, il est entaché des tentatives de l'époque d'écrire une SF "moderne", pléonasme subtil, Watson s’appesantit plus sur l'aspect psychologique des évenements ce qui nuit fortement à son intêret . L'idée d'un paralléle entre le mineur andin se prenant pour le nouvel inca et l'astronaute se prenant pour Dieu car tous deux infectés par le virus martien ne m'a pas convaincu .

A lire, ne serait-ce que pour me contredire ...

Critiques
1978/04 - OPTA, Coll. Fiction (revue); n°289 par BOZZETTO Roger
1978/06 - FUTURS PRESSES Ed., Coll. Futurs; n°1

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