Face aux Martiens - 1946


Vers Juillet 1999, un groupe d'aérolithes menacant la Terre depuis 6 mois tombe sur la France et Paris , détruisant l'Arc de Triomphe, les Champs Elysées causant des centaines de morts parmi les passants .


L'Arc de Triomphe s'écroule dans un fracas de tonnerre .

Le professeur Dieudonné, astronome à l'Observatoire de Parie et "spécialiste" des bolides cosmiques se rend de toute urgence chez le Président de la République mais n'est pas reçu par le haut personnage . De retour à son domicile, il y retrouve un ancien et brillant éléve, Jean Duclére, spécialiste dans les voyages interplanétaires et inventeur d'un moteur atomique propulsant les voitures . Jean Duclére affirme au Professeur Dieudonné que les bolides ne sont pas des météores . Ce que tous deux confirment au Président de la République le lendemain, affirmant même que leur départ est la planète Mars, elle-même . Ils sont nommés hauts-commissaires de la lutte anti-martienne .
Jean Duclére s'en va étudier les projectiles tombés à St Arnoult dans le Sud-Ouest afin de connaitre les armes de l'ennemi, s'il y a envahisseurs .Un officier de l'armée lui décrit les engins, ovales de 7 m de longueur avec à l'arriére un espéce de cadre recourbé aux coins . Malgré les recommandations de l'armée, qui a perdu deux chars dans la bataille contre les martiens, Duclére continue sa route et se fait capturer par les martiens.

....Mais, imaginez un peu la situation terrible dans laquelle se trouvait maintenant Jean Duclère et vous comprendrez qu'il ait oublié son rôle de reporter.
Paralysé par une peur atroce, sans pouvoir ni fuir, ni détourner son regard horrifié du spectacle infernal de ces monstres qui s'avançaient vers lui, le jeune homme sentait son sang se figer clans ses veines. Il ne songeait pas à se servir de ses armes, son cerveau avait cessé de penser. Cependant, peu à peu, ses yeux s'habituèrent aux horribles Martiens. Par un effort prodigieux de volonté, il put faire un imperceptible mouvement de recul. Cela ranima ses esprits, il retrouva cette sensation de vie qui lui était indispensable pour avoir la notion de réagir. Comprimant les battements de son coeur, il se força alors à enregistrer dans sa tète ce que ses yeux paralysés par l'épouvante n'avaient pu qu'entrevoir dans un vague brouillard. II jugea qu'une partie des corps des Martiens ressemblait assez aux armures articulées du Moyen-Age. Au-dessous de la taille et jusqu'à mi-cuissse, ce qui remplaçait pour eux la peau humaine paraissait avoir la dureté de l'acier, mais leur tête énorme, hors de proportion avec leur taille, au dessous de la moyenne humaine, était rendue hideuse par le nez très recourbé, et qui semblait tactile, et les deux yeux qui se touchaient presque et dont les sourcils dépassaient le sommet de la tête. La bouche se prolongeait par de fausses lèvres velues, d'inexplicables antennes pendaient à leur tempes et à l'emplacement de nos oreilles.
Leur physionomie paraissait incapable d'exprimer des sentiments. Cependant, malgré ses monstrueuses anomalies, le visage n'était pas ce qu'ils avaient de plus étrange.
Le plus étonnant était sans conteste le rayon lumineux qui sortait de leur abdomen par l'ombilic, et leurs flancs d'où partaient de longues antennes flexibles. Jean Duclère commençait à les comparer à certains insectes, quand il s'aperçut que ces antennes ne sortaient pas du ventre mais de leur culotte métallique qui semblait contenir une radio ou un radar. Jean comprit alors pourquoi ses propres émissions étaient troublées par des parasites.

Lorsque l'un des Martiens lui mit la main sur l'épaule, en lui faisant signe de le suivre, il se laissa faire ainsi qu'il l'avait décidé, car en semblant soumis il espérait apprendre plus de choses intéressantes qu'en résistant inutilement. Quand on n'est pas le plus fort, il faut être le plus malin. Et il était venu, non pour combattre, mais pour voir et rendre compte.
Comme on l'entraînait vers les appareils, il pensa qu'il allait peut-être avoir droit à un voyage interplanétaire.
Mais ses gardiens contournèrent le bolide et une petite haie. Arrivé là, Jean Duclère poussa une exclamation de surprise ; il se trouvait soudain devant un véritable camp retranché !
En effet, derrière la haie, un curieux spectacle s'offrait à lui : une douzaine de fusées étaient rangées en carré. Dans cette enceinte, de légères cabanes en aluminium avaient été construites. Les Martiens faisaient avec des panneaux d'aluminium ce que nous faisons en plus petit avec les cartes à jouer.


Jean Duclére face à Maru, le général martien.

Jean Duclére se retrouve face au Professeur Général Maru, le militaire dirigeant l'invasion . Celui-ci lui annonce en français, appris graçe aux émissions radio terrestres, et sans aucune trace d'émotions que la Terre va être conquise, malgré un composé terrien inconnu qui a fait exploser trois fusées martiennes. Les martiens ne connaissant pas les voitures, Jean Duclére propose de faire une démonstration, il en profite pour s'enfuir abandonnant son appareil radio aux martiens médusés de tant d'audace.
De retour à Paris, il apprend que les Martiens se sont attaqués à la centrale électrique qui fournit la région parisienne, en endormant les gardiens par des capsules anesthésiques !


Les martiens détruisent la centrale électrique, aprés avoir éliminé le personnel .


La foule se bouscule pour voir l'engin martien  tombé en plein Paris .

Un engin martien s'est posé dans le Jardin des Plantes . Une troupe militaire accompagnée de Jeau Duclére attaquent les martiens au lance-flammes ce qui permet de récuperer une fusée intacte. Petit à petit la résistance s'organise dans toute la France contre les envahisseurs.


Jean Duclére survole les troupes de choc en action.


En pleine nuit, Jean Duclére, aprés une recherche acharnée, découvre enfin la substance salvatrice .

Une alliance mondiale se crée pour lutter efficacement contre les martiens .Jean Duclére peut enfin annoncer aux délégués du grand Conseil des Nations qu'il a découvert la substance qui détruit les martiens : un composé de goudron ! Il propose de porter la guerre sur Mars grace à la fusée à moteur atomique qu'il a inventé .


Le commando terrien de Jean Duclére se pose sur Mars

Une fois sur Mars, Duclére et son équipe de scientifique collecte un maximum de renseignements sur la planète rouge et capture même Arragua, un savant martien, frére de l'adjoint de Maru . Il leur apprend que pour arriver sur Terre, les fusées martiennes ont beson d'être propulses pars dles rayons issus d'un grand miroir concave et ramnées de la tTerre inversement par un grand miroir convexe.


L'étrange miroir concave des martiens en action.

Devant l'assemblée des Nations, Jean Duclére prpose de faire la paix avec les martiens ce qui n'est pas du tout du goût du délégué allemand qui propose avec véhémence de bombarder les villes martiennes avec du goudron .


La véhémence du délégué allemand, le Professeur Knacht.

Le Professeur Dieudonné explique l'impossibilité de la chose car le goudron n'agit pas sur Mars !
Duclére introduit alors Arragua qui a connu ce que les martiens avaient oublié depuis des millénaires : le bonheur, en rigolant en jouant à la belote et en buvant du vin avec ses gardes !!
Arragua propose de libérer ses frêres marteins de l'oppression stupide qui pèse sur eux depuis tant de siécles et en neutalisant les miroirs .
Trois mois plus tard, sans qu'une goutte de sang soit versée, le programme d'Arragua s'est accompli point par point, le Professeur Dieudonné et Jean Duclére rentre triomphalement d'une tournée d'inspection sur Mars, ou régne désormais le bonheur dans le désordre comme sur Terre.

Et Mme Louis, la fidéle concierge donne à son illustre locataire le baiser de remerciement de la Terre entiére .....

FIN


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