Vers Juillet 1999, un
groupe d'aérolithes menacant la Terre depuis
6 mois tombe sur la France et Paris , détruisant
l'Arc de Triomphe, les Champs Elysées causant
des centaines de morts parmi les passants .
L'Arc
de Triomphe s'écroule dans un fracas de tonnerre
.
Le professeur Dieudonné, astronome à
l'Observatoire de Parie et "spécialiste"
des bolides cosmiques se rend de toute urgence chez
le Président de la République mais n'est
pas reçu par le haut personnage . De retour à
son domicile, il y retrouve un ancien et brillant éléve,
Jean Duclére, spécialiste dans les voyages
interplanétaires et inventeur d'un moteur atomique
propulsant les voitures . Jean Duclére affirme
au Professeur Dieudonné que les bolides ne sont
pas des météores . Ce que tous deux confirment
au Président de la République le lendemain,
affirmant même que leur départ est la planète
Mars, elle-même . Ils sont nommés hauts-commissaires
de la lutte anti-martienne . Jean Duclére
s'en va étudier les projectiles tombés
à St Arnoult dans le Sud-Ouest afin de connaitre
les armes de l'ennemi, s'il y a envahisseurs .Un officier
de l'armée lui décrit les engins, ovales
de 7 m de longueur avec à l'arriére un
espéce de cadre recourbé aux coins . Malgré
les recommandations de l'armée, qui a perdu deux
chars dans la bataille contre les martiens, Duclére
continue sa route et se fait capturer par les martiens.
....Mais,
imaginez un peu la situation terrible dans
laquelle se trouvait maintenant Jean Duclère
et vous comprendrez qu'il ait oublié
son rôle de reporter. Paralysé
par une peur atroce, sans pouvoir ni fuir,
ni détourner son regard horrifié
du spectacle infernal de ces monstres qui
s'avançaient vers lui, le jeune homme
sentait son sang se figer clans ses veines.
Il ne songeait pas à se servir de
ses armes, son cerveau avait cessé
de penser. Cependant, peu à peu,
ses yeux s'habituèrent aux horribles
Martiens. Par un effort prodigieux de volonté,
il put faire un imperceptible mouvement
de recul. Cela ranima ses esprits, il retrouva
cette sensation de vie qui lui était
indispensable pour avoir la notion de réagir.
Comprimant les battements de son coeur,
il se força alors à enregistrer
dans sa tète ce que ses yeux paralysés
par l'épouvante n'avaient pu qu'entrevoir
dans un vague brouillard. II jugea qu'une
partie des corps des Martiens ressemblait
assez aux armures articulées du Moyen-Age.
Au-dessous de la taille et jusqu'à
mi-cuissse, ce qui remplaçait pour
eux la peau humaine paraissait avoir la
dureté de l'acier, mais leur tête
énorme, hors de proportion avec leur
taille, au dessous de la moyenne humaine,
était rendue hideuse par le nez très
recourbé, et qui semblait tactile,
et les deux yeux qui se touchaient presque
et dont les sourcils dépassaient
le sommet de la tête. La bouche se
prolongeait par de fausses lèvres
velues, d'inexplicables antennes pendaient
à leur tempes et à l'emplacement
de nos oreilles. Leur physionomie paraissait
incapable d'exprimer des sentiments. Cependant,
malgré ses monstrueuses anomalies,
le visage n'était pas ce qu'ils avaient
de plus étrange. Le plus étonnant
était sans conteste le rayon lumineux
qui sortait de leur abdomen par l'ombilic,
et leurs flancs d'où partaient de
longues antennes flexibles. Jean Duclère
commençait à les comparer
à certains insectes, quand il s'aperçut
que ces antennes ne sortaient pas du ventre
mais de leur culotte métallique qui
semblait contenir une radio ou un radar.
Jean comprit alors pourquoi ses propres
émissions étaient troublées
par des parasites.
Lorsque
l'un des Martiens lui mit la main sur l'épaule,
en lui faisant signe de le suivre, il se
laissa faire ainsi qu'il l'avait décidé,
car en semblant soumis il espérait
apprendre plus de choses intéressantes
qu'en résistant inutilement. Quand
on n'est pas le plus fort, il faut être
le plus malin. Et il était venu,
non pour combattre, mais pour voir et rendre
compte. Comme on l'entraînait
vers les appareils, il pensa qu'il allait
peut-être avoir droit à un
voyage interplanétaire. Mais
ses gardiens contournèrent le bolide
et une petite haie. Arrivé là,
Jean Duclère poussa une exclamation
de surprise ; il se trouvait soudain devant
un véritable camp retranché
! En effet, derrière la haie,
un curieux spectacle s'offrait à
lui : une douzaine de fusées étaient
rangées en carré. Dans cette
enceinte, de légères cabanes
en aluminium avaient été construites.
Les Martiens faisaient avec des panneaux
d'aluminium ce que nous faisons en plus
petit avec les cartes à jouer. |
Jean
Duclére face à Maru, le général
martien.
Jean Duclére se retrouve face au Professeur
Général Maru, le militaire dirigeant l'invasion
. Celui-ci lui annonce en français, appris graçe
aux émissions radio terrestres, et sans aucune
trace d'émotions que la Terre va être conquise,
malgré un composé terrien inconnu qui
a fait exploser trois fusées martiennes. Les
martiens ne connaissant pas les voitures, Jean Duclére
propose de faire une démonstration, il en profite
pour s'enfuir abandonnant son appareil radio aux martiens
médusés de tant d'audace. De retour
à Paris, il apprend que les Martiens se sont
attaqués à la centrale électrique
qui fournit la région parisienne, en endormant
les gardiens par des capsules anesthésiques !
Les martiens
détruisent la centrale électrique,
aprés avoir éliminé
le personnel .
|
La foule se bouscule pour voir l'engin martien
tombé en plein Paris .
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Un engin martien s'est posé dans
le Jardin des Plantes . Une troupe militaire accompagnée
de Jeau Duclére attaquent les martiens au lance-flammes
ce qui permet de récuperer une fusée intacte.
Petit à petit la résistance s'organise
dans toute la France contre les envahisseurs.
Jean
Duclére survole les troupes de choc
en action.
|
En
pleine nuit, Jean Duclére, aprés
une recherche acharnée, découvre
enfin la substance salvatrice .
|
Une alliance mondiale se crée
pour lutter efficacement contre les martiens .Jean Duclére
peut enfin annoncer aux délégués
du grand Conseil des Nations qu'il a découvert
la substance qui détruit les martiens : un composé
de goudron ! Il propose de porter la guerre sur Mars
grace à la fusée à moteur atomique
qu'il a inventé .
Le commando terrien de Jean
Duclére se pose sur Mars
Une fois sur Mars,
Duclére et son équipe de scientifique
collecte un maximum de renseignements sur la planète
rouge et capture même Arragua, un savant martien,
frére de l'adjoint de Maru . Il leur apprend
que pour arriver sur Terre, les fusées martiennes
ont beson d'être propulses pars dles rayons issus
d'un grand miroir concave et ramnées de la tTerre
inversement par un grand miroir convexe.
L'étrange
miroir concave des martiens en action.
Devant l'assemblée
des Nations, Jean Duclére prpose de faire la
paix avec les martiens ce qui n'est pas du tout du goût
du délégué allemand qui propose
avec véhémence de bombarder les villes
martiennes avec du goudron .
La véhémence
du délégué allemand, le Professeur
Knacht.
Le Professeur Dieudonné
explique l'impossibilité de la chose car le goudron
n'agit pas sur Mars ! Duclére introduit
alors Arragua qui a connu ce que les martiens avaient
oublié depuis des millénaires : le bonheur,
en rigolant en jouant à la belote et en buvant
du vin avec ses gardes !! Arragua propose de libérer
ses frêres marteins de l'oppression stupide qui
pèse sur eux depuis tant de siécles et
en neutalisant les miroirs . Trois mois plus tard,
sans qu'une goutte de sang soit versée, le programme
d'Arragua s'est accompli point par point, le Professeur
Dieudonné et Jean Duclére rentre triomphalement
d'une tournée d'inspection sur Mars, ou régne
désormais le bonheur dans le désordre
comme sur Terre.
Et Mme Louis, la fidéle
concierge donne à son illustre locataire le baiser
de remerciement de la Terre entiére .....
FIN
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