Jeudi 30 novembre 2000 Rappel succint du scénario :
Dans les années 50, les problémes invariablement étaient du à une averse de météorites qui déglinguait le vaisseau ( Rocketship XM, Flight to Mars ) ici, modernité oblige, la cause est plus techno-scientifique mais arrive au même résultat le vaisseau devient une épave et les cosmonautes des naufragés .
Faisant fi de la vraisemblance scientifique, et de l'appui de la Nasa (celle-ci ne pouvant cautionner la mort même accidentelle d'un cosmonaute par un collégue) mais sponsorisé par Toshiba, Nokia et Hughes (ce que l'on voit trés bien sur les combinaisons) le film proméne l'équipe humaine de plus en plus réduite jusqu'à sa plus simple expression sur une Mars bien désertique, colorisée par filtre orangé (les prises de vue ont eu lieu en Australie et en Jordanie) à la recherche d'abord d'un refuge, d'eau et de nourriture puis d'un moyen d'évasion vers le vaisseau orbital. Tout en étant traqués par un robot fou, AMEE (automate militaire d'exploration) adepte de la guérilla et du close-combat . Si la séquence d'arrivée sur Mars, plutôt chaotique, m'a bien plu, je ne peux pas en dire autant du robot (qui apparement a été trés apprécié aux USA) son animation 3D est impeccable mais beaucoup trop rapide, Anthony Hoffman, le réalisateur venant du monde de la pub et du clip, aime que ça bouge et ça "speed", c'est valable pour le reste du film ou à part trois phrases désabusées sur la foi de Terence Stamp (le scientifique philosophe) on ne s'apesantit pas sur la psychologie des personnages mais plutôt sur la douche du commandant (qui a un joli dos, d'ailleurs). En conclusion, un bon film série B d'aventures martiennes
comme dans les années 50 mais avec les moyens technologiques
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